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L’ISR en l’immobilier
Il est difficile aujourd’hui d’ignorer la durabilité des biens immobiliers.
Ainsi, investir responsable dans la pierre-papier reste possible, grâce au label ISR qui prend en compte les éléments environnementaux, mais pas seulement. Explications.
L'ISR comme outil utile pour les épargnants
Face à l’opacité et le nombre de critères retenus par les professionnels, un épargnant souhaitant déterminer si un bien immobilier poursuit un objectif durable peut vite se trouver perdu. Pour aider les investisseurs dans cette démarche d’investissement durable, les pouvoirs publics (le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance) ont lancé le 23 octobre 2020, un label ISR dédié aux fonds immobiliers. Il permet aux épargnants d’identifier les investissements immobiliers qui prennent en compte des critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance).
Le label ISR est attribué pour une période de 3 ans. Ce dernier est renouvelable après une vérification du respect d’un cahier des charges demandé par le label, réalisée par un organisme tiers indépendant accrédité. Les fonds labellisés sont contrôlés tous les ans et sont susceptibles de perdre leur label, si des manquements répétitifs sont repérés
Ainsi, au-delà de la rentabilité financière, de plus en plus de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) prennent en compte des critères extra financiers (critères environnementaux, sociaux et/ou de gouvernance) dans la stratégie d’acquisition des biens immobiliers. Mais les SCPI ne sont pas les seules à pouvoir disposer du label ISR, puisque SCI (sous forme de Fonds d’Investissement Alternatif) et OPCI (Organismes de Placement Collectif en Immobilier) peuvent aussi y prétendre.
A savoir : Selon le site labelisr.fr, 49 fonds immobiliers étaient labellisés ISR à fin juin 2022.
L’immobilier dispose d’un label ISR spécifique
Les critères ESG dans l’immobilier physique sont au cœur de la détermination du label. Et même si le secteur immobilier reste très encadré dans son approche environnementale, cela est moins vrai sur les sujets sociaux et de gouvernance, susceptibles de varier en fonction des différents types d’actifs immobiliers (bureau, commerce, santé, logistique…).
Pour répondre à cela, le label impose aux fonds de couvrir les 3 piliers E, S et G de manière équilibrée en appliquant huit indicateurs de reporting. Greenaffair détaille ainsi que sur ces huit indicateurs obligatoires, quatre d’entre eux sont imposés comme :
- La performance énergétique.
- Les émissions de gaz à effet de serre.
- La mobilité ou la santé et confort des occupants.
- La gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Les quatre autres critères restent au choix des sociétés de gestion avec au minimum un par pilier E, S et G.
Selon l’observatoire 2021 des pratiques de labellisation ISR des fonds immobiliers (édité par l’ASPIM, l’OID et Novethic), les sociétés de gestion privilégient avant tout la lutte contre le changement climatique (G, 58%). Viennent ensuite les services rendus aux occupants (S, 58%) et la biodiversité (E, 50%). Par ailleurs, les relations avec les locataires, usagers et riverains (S, 42%) et la gestion de l’eau (E, 24%) complètent le palmarès. Enfin la contribution au développement local (S, 17%) et les énergies renouvelables (E, 8%), sont les critères les moins privilégiés par les entreprises.
Bon à savoir : La démarche ISR de Praemia REIM France s’appuie sur une grille de notation ESG propre à chaque typologie d’actifs : bureaux, santé... Elle regroupe 90 critères répartis en 7 thématiques, telles que les risques environnementaux ou les services aux occupants. Chaque thème est pondéré pour obtenir une note moyenne correspondant à la note ESG de l’actif. 100 % des acquisitions de Praemia REIM France font ainsi l’objet d’une note extra-financière.
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