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Les SCPI moins exposées que les actifs financiers en tant de crise ?
L’épidémie du Covid-19 va entrainer un repli de l’activité économique dont il est pour l’instant impossible de mesurer la durée et l’ampleur.
Dans ce contexte, les ménages sont à la recherche de solution d’épargne avec des risques modérés. Avec la possibilité d’une diversification sectorielle et géographique, les SCPI peuvent-elles se positionner comme des placements plus résilients en temps de crise ?
SCPI en tant de crise
La crise sanitaire qui a touché la France entre mars et mai 2020 aura forcément des conséquences sur de nombreux pans de notre économie. Toutefois, les mesures prises par les pouvoirs publics pour soutenir les ménages et les professionnels devraient en limiter l’impact. D’une part, les dispositifs de soutien comme le chômage partiel, les aides financières accordées aux indépendants et aux TPE (Très petites entreprises), les prêts garantis par l’Etat et le moratoire sur les charges sociales devraient permettre de juguler l’impact social. D’autre part, les plans de relance en faveur des secteurs les plus touchés (tourisme, restauration, culture…) et la réouverture début juin de la plupart des lieux de consommation devraient aussi favoriser la reprise. Selon les données de l’Insee, deux semaines après le début du déconfinement, l’économie française tournait déjà à près de 80% de ses capacités, contre 63% pendant le confinement. Selon l’Institut, le repli de l’activité économique atteindra au maximum 14% en 2020 par rapport au niveau d’activité normal.
Immobilier : un marché plus résistant que les marchés financiers ?
En temps de crise, les actifs immobiliers résistent toujours mieux que les actifs financiers ; la pierre étant beaucoup moins volatile que les valeurs boursières. Pour mémoire, pendant la crise des subprimes de 2008, l’indice de référence de la bourse de Paris, le CAC 40, avait enregistré une baisse record de 42,68%. Dans le même temps, le marché immobilier français, tous secteurs confondus, avait reculé de 10% (- 3% en 2008 et - 7% en 2009), et le prix moyen des parts de SCPI s’était contracté de 5,83% seulement. En outre, le marché immobilier est reparti à la hausse dès 2010, et à l’exception d’un léger tassement en 2011-2012, il a connu une progression continue au cours des 10 dernières années.
Valeur défensive et de long terme, l’immobilier rassure en période de crise. Dernier exemple en date, pendant les attentats terroristes qu’a connue la France dans les années 2010, l’appétence des propriétaires et des investisseurs pour la pierre n’a pas fléchi, et le secteur immobilier est resté très dynamique. Une tendance confirmée par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Selon l’Aspim les SCPI ont affronté la crise sanitaire dans de bonnes conditions : leur collecte est restée solide au premier trimestre 2020 et il n’y a pas eu de mouvements de retraits significatifs des épargnants en mars et en avril.
SCPI : des secteurs plus résilients que d’autres
Les SCPI spécialisées dans le secteur du tourisme ou de l’hôtellerie risquent d’être fragilisées par la crise du Covid-19 au regard de l’impact de la crise économique sur ces secteurs. En revanche, les SCPI investissant dans l’immobilier de bureaux, de la santé et le résidentiel résisteront mieux à la crise. Celles qui investissent dans les segments immobiliers les plus recherchés, dans des localisations et des immeubles de qualité verront potentiellement leur valeur augmenter à moyen et long terme. Autre facteur favorable aux SCPI de rendement, l’immobilier de bureaux est en tension dans les grandes métropoles et le taux de vacance locative est au plus bas, ce qui constitue un bon indicateur contre un retournement du marché.
Avant la crise du Covid-19, le taux de vacance locative pour l'immobilier tertiaire était de 3% à Paris intra-muros. Ces conditions expliquent la capacité de résistance que nous constatons aujourd’hui. Comparée à son niveau lors de la crise de 2008, la prime de risque pour l’immobilier est cette fois beaucoup plus forte et agit comme un bon amortisseur. La situation est donc totalement différente de celle que nous avons vécue à l’époque.
L’investissement en parts de SCPI présente des risques dont le risque de perte en capital. L'investissement est considéré comme peu liquide et doit être envisagé dans une optique de long terme et de diversification du patrimoine. La société de gestion ne garantit pas la revente des parts. Les revenus potentiels du fonds ainsi que la valeur des parts ne sont pas garantis. Ils peuvent varier à la hausse comme à la baisse en fonction de la performance du fonds, de l'évolution des marchés immobiliers et de la conjoncture économique. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Préalablement à toute souscription de parts de SCPI, la note d'information, les statuts, le DIC, le bulletin de souscription, le dernier bulletin d'information et le dernier rapport annuel doivent être remis à l'investisseur. Ces documents sont disponibles auprès de la société de gestion.
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